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Pourquoi l’extrême-gauche donne (toujours) le là – Par Lucien SA Oulahbib Prologue de Gérard Brazon

Ce que sont les communistes

Comme à son habitude, Lucien Oulahbib nous donne une très bonne analyse de la situation en France ou le gauchisme n’est pas mort, ou le pouvoir administratif reste dans les mains d’une minorité agissante, ou le Marxisme, le Léninisme, le Stalinisme  imprègne toutes les strates des administrations de l’éducation nationale, judiciaire et à certain égard, de la police. Aucun pouvoir issu de la Droite n’a osé faire le ménage à l’américaine par le « système des dépouilles » (changement des têtes des hauts fonctionnaires). Ces têtes pensantes adeptes de Terra-Nova, association qui milite ouvertement pour le Grand Remplacement, pour le toujours plus d’immigration et se trouvent au premier rang des islamo-collabos qui nous plongent dans les abîmes, et détruisent la Nation France.

Gérard Brazon

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Comme « elle » domine, toujours, les sciences humaines et sociales philosophie comprise depuis les années 60 (hier avec Sartre, Lacan, Althusser, aujourd’huiBourdieu et Foucault) il n’y a pas de raison que la mise en pratique de son concept phare  » LA domination » et ses sous-produits « LA violence sociale » les « inégalités » ne soit pas faite sous nos yeux dans les « ZAD » et la « commune libre de Tolbiac » (alors qu’il n’y a jamais, désolé de le répéter -mais nous sommes sur le marché des idées- « que » de « la » domination, de « la » violence, de « l’inégalité » autrement il n’y aurait pas de résilience, résistance, modification évolution selon la disparité des compétences, création d’institutions prenant en compte des revendications données, même Habermas, Honneth, le disent).

Ainsi à un étudiant qui demandait s’il fallait être si « violent » envers les non grévistes une de ses « collègues » lui oppose « la violence de la société » comme naguère Lénine et Trotski parlaient de « violence de classe » pour justifier leurs meurtres de masse jusque dans les rangs anarchistes aujourd’hui fer de lance toujours idiots utiles allant jusqu’à vilipender Mélenchon en attendant qu’ils se fassent dégager eux-aussi par les répliquants de la génération Besancenot forgée par les Plenel and Co avant que ces derniers n’opèrent désormais masqués n’ayant que les mots « démocratie » et « investigation » à la bouche.

L’idée dominante de cette doctrine (néo-léniniste) mutante consiste on le sait à considérer le peuple comme si conditionné qu’il serait incapable de penser sans la lumière de son avant garde, de fait, gardienne du jargon actuel oscillant, outre les notions de domination et de violence sociale, entre les notions de « cisgenre » ou pas jusqu’à par exemple dans un mensuel gratuit lyonnais intitulé « hétéroclite » parler de « cisgenre hétéro, gay ou bisexuels » pour indiquer une sorte de prévalence dans un « genre », ce qui implique pour ceux qui la refusent de parler de « mixité choisie » autrement dit d’écarter par moment tous ceux qui ne sont pas « trans » donc « queer » ou la nouvelle normalité (déjà présente en milieu syndical avec les camps non mixtes) qui a désormais pris le pouvoir (y compris à Act Up) une vraie domination celle-là (refusant toute opposition)mais non dite implicite qui se présente de façon très « sympa, non binaire » alors qu’elle est très double langage, double pensée, impérialiste ; novlangue donc d’une (nouvelle) minorité très active qui prétend tenir le haut du pavé au sens littéral puisque (tous) les pouvoirs reculent devant elles comme s’ils étaient peut-être effarés de se voir dans son miroir, cette minorité étant en effet le résultat de dizaines d’années d’abandon de la culture, des moeurs, de l’université, de la solidarité, de la formation, à toute une idéologie combattant d’un côté toute identité de genre de classe d’ethnie, tout en exigeant cependant que cette identité persiste perdure lorsqu’il s’agit d’un cheminot d’un étudiant d’un…trans (ce qui est très désobligeant pour les vrais « trans » …).

On peut certes se gausser de tout cela en prétendant qu’il s’agit statistiquement d’une « minorité » (la statistique a bon dos, autant dans ce cas comparer le nombre de victimes d’attentats et d’accidentés de la route ou de morts pour alcool comme l’a fait sans rire Pascal Boniface qui autrefois considérait le Hezbollah comme un parti « athée ») et qu’il faut bien « que jeunesse se passe » sauf que leurs idéologues, de Badiou à Plenel sans parler des petits nouveaux essaimant les médias ne sont pas de la première jeunesse tant sans faut ; des médias d’ailleurs aux abois ainsi BFM cherchant par exemple à plaire en s’égosillant sur quelques facs bloquées sauf que ses journalistes se font de plus en plus houspillés, et Mélenchon vient de donner l’ordre (pardon, suggérer) de virer les médias des manifs pour que l’on ne voie pas qu’il se fait lui même chahuter…

Tant et si bien que « les » médias eux-mêmes cherchent leurs marques avec cette minorité, un peu comme du temps du PS de Mitterrand avec la Ligue de Krivine du genre « on les comprend mais le réalisme est de notre côté », et ici, de même, on les comprend, on les utilise en leur donnant palmes prix postes (sauf l’Institut, faut pas pousser, quoique l’Académie française est de plus en plus poreuse, de même que l’Académie des Sciences avec l’interdit sur le climat, Allègre en est tombé malade, Leroux mort, il ne reste plus que Courtillot…, ne parlons pas du Collège de France hyper infiltré) on va même jusqu’à se servir de leur « analyse » par exemple sur « l’influence russe » pour le Brexit et l’élection de Trump, même s’il s’agit d’une analyse incohérente au possible car elle cherche moins à comprendre le pourquoi qu’à sérier le « comment est-ce possible damned?! » puisque « normalement » le peuple serait « conditionné » (CQFD) par le « néolibéralisme » (mal absolu) donc il (le peuple) aurait dû voter Clinton pas Trump, d’où l’idée du facteur nécessairement « externe » la manip russe, même si certains, haut placés dans l’étagère (état j’erre) sociale tentent de nuancer en intégrant des facteurs « socio-économiques » du marxisme classique ou zemmourisé (les fameux facteurs « socio-culturels »).

Ainsi le rituel de la prise de pouvoir symbolique est toujours bien en place : on se fait connaître en mettant en pratique l’idéologie hégémonique du « trans » (sauf pour les cheminots, infirmières etc qui doivent rester tel quel comme échantillons nostalgiques du CNR) avant de négocier sa cooptation (préférée à sélection trop trash alors que c’est bien plus inégalitaire) dans les cercles de transition (médias, éditions, conseils) avant de se hisser dans les antres et autres antichambres voire alcôves du « Pouvoir » à force de salons à la mode où fleurissent intellocrates, avocats juges, conseillers de la haute juridiction, entrepreneurs soucieux de se payer une danseuse de gauche mais pas que (Le Monde, Libé, l’Obs, l’Express, le Nouveau magazine littéraire…) pour bien être vu par les premiers qui leur reprochent leur argent « sale », néo-libéral etc…

Rien de nouveau sous le soleil sauf le jargon…et le look bien sûr, piercing and Co ou comment tenter de colmater que l’on fuit de toute part…ou l’on se dégonfle, c’est selon. A remarquer aussi l’hystérie des très jeunes comme s’il désirait une vraie mise en ordre, un embrigadement qui les gère, d’où la prégnance des « frérots » et autres salafs récupérant en bout de chaîne les produits déformés de l’idéologie trans du néo-léninisme et qu’ils tentent de recycler en esclaves prêts à (se faire) sauter comme « proxy », jusqu’au « copycat » comme en Allemagne récemment.

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