Nadia Remadna au pilori ? Cette courageuse femme française, d’origine algérienne, se bat depuis des années au sein de la « Brigade des mères » pour sauver les enfants de la radicalisation, leur éviter de tomber entre les mains des salafistes qui ont les portes ouvertes à Sevran, dans cette ville communiste qui n’a pas tiré les leçons de l’histoire et de la collaboration avec l’ennemi.
Nadia Remadna ne devrait pas monter seule sur l’estrade du pilori. Elle sera accompagnée par David Pujadas, présentateur du journal de France 2, de Delphine Ernotte, la patronne bien-pensante de France Télévision, et Caroline Sinz journaliste sur France 2. (Source)
Quatre protagonistes d’une affaire évidente de machistes au mieux, de misogynie si ce n’est religieuse au pire, sur laquelle les juges vont devoir perdre leur temps en correctionnelle, en affirmant qu’il ne peut y avoir diffamation en voulant démontrer le sexisme au minimum, dans un bar de Sevran, dont le tenancier se plaint depuis de… diffamation.
C’est le même qui s’était acoquiné avec Yassine Bellatar, le même qui toucha un chèque de ce même Bellatar pour une participation dans le troquet. Celui-là même qui, depuis, s’est fait la malle discrètement de ce bizarre partenariat.

Nadia Remadna
Rappels des faits : Nadia Remadna, fondatrice de la Brigade des mères, fait une caméra cachée sur l’exclusion des femmes dans les cafés de Sevran ! Sa vidéo passe sur France 2 au journal télévisé. À Sevran, le maire communiste enrage. Il n’est pas le seul ! Toute une frange de la population de culture musulmane se sent « agressée », « humiliée ». Le baratin officiel des victimaires assoiffés d’excuses et de retours sur investissements personnel et associatif.
Clémentine Autain du Front de Gauche à l’époque, s’en prend directement à Nadia Remadna. Elle fait une photo ridicule, la montrant attablée à un bar de café à Sevran. Photo voulant démonter la vidéo accusatrice. Pourtant, cette vidéo est imparable, criante de vérité si ce n’est par les propos des clients sur place, affirmant que les femmes n’avaient pas leur place dans ce bar !
Nadia répondait calmement qu’elle ne comprenait pas cet ostracisme ! La réponse fuse : tu es à Sevran, ici, on est comme au bled. On n’est pas à Paris » et autres amabilités ! Aucune violence certes, juste la volonté que ces femmes partent.
Cette vidéo ressemble aux méthodes habituellement utilisées par les islamistes et les gauchistes ! Provocation, réactions scandalisées, protestations, marches blanches ou non, cris d’orfraies, etc. Cette vidéo a surpris les gauchistes, et a été mal perçue par les islamistes qui furent pris à leur propre piège victimaire !
Souvenons-nous de ces femmes entièrement voilées qui s’installent et filment la conversation avec le patron d’un restaurant qui explique tranquillement, sans violence, qu’il n’a pas envie de servir des femmes voilées ! Scandale dans la « gauchosphère » et chez les islamistes de tous poils ! Piège facile, elles tenaient leur victime, et ne comptaient pas le lâcher.
Souvenons-nous dernièrement de la banderole de Génération Identitaire lors de la manifestation soi-disant contre le racisme ! À la vue de cette banderole, un déchaînement de propos antisémites a fusé parmi la foule. « Sale Juifs », Palestine vaincra », etc.
Les gauchistes se retrouvent pris dans les mêmes filets qu’ils ont l’habitude de tendre à leurs adversaires politiques. Ils n’aiment pas ça !
Il faut donc le faire systématiquement.
Nadia Remadna n’est pas une militante de la droite nationale, pas même une militante du Rassemblement National. Elle était juste, au commencement de son travail de militante pour son association « La Brigade des mères », une simple mère de famille qui ne voulait pas que les salafistes embrigadent les enfants pour les emmener en Syrie comme chair à canon. Elle était, ainsi que ses militantes, révulsée par la pression islamiste dans les quartiers, les écoles et les cités.
Nadia Remadna est née en France ! Elle a connu l’Algérie des années 90 par la faute d’une famille qui l’a cloîtrée au bled lors des vacances d’été ! Elle a connu la guerre civile, celle de la folie islamique, les privations de liberté en tant que femme, et par un coup de chance, a pu prendre la fuite, et retourner en France.
Depuis Sevran, elle voit cette Algérie qu’elle a fuie surgir dans les quartiers des banlieues parisiennes ! Elle voit la mainmise de l’islam totalitaire pointer son nez avec la complicité des autorités et des partis politiques de cette gauche censée défendre les plus fragiles.
Elle monte au créneau dans sa ville ! Elle alarme, regroupe, milite et finit par comprendre qu’il lui faut démontrer l’ampleur de la maladie, la peste verte gagne du terrain et elle fait cette vidéo. Elle dénonce des « coups de pressions » émanant de « représentants de la loi » à Sevran. Devant le micro de Bénédicte Le Châtelier, elle accuse la municipalité de Sevran d’être responsable des menaces de mort et met en cause Clémentine Autain, conseillère municipale à Sevran et soi-disant militante féministe. « L’élue Front de Gauche proche du mouvement qui ose s’appeler « Osez le féminisme » en justifiant le voile islamique, dire qu’il faut élargir les trottoirs pour éviter les conflits des clandestins avec les femmes. Elle aurait donc contribué à livrer en pâture une lanceuse d’alerte écrit Bellica !
Après un livre, plusieurs émissions de radio, plusieurs plateaux télés, elle va dernièrement chez André Bercoff sur Sud Radio (12 h-14 h) où je l’avais accompagnée à sa demande. Elle réalise que celle qui voulait se battre pour les enfants, pour les mères en détresse dans les cités, se retrouve être l’ennemie de cette gauche dite « insoumise » ! On y ajoutera le Yassine Ballatar qui y mit son grain de sel.
Des militantes effrayées, par peur, quittent l’association, d’autres plus courageuses la rejoignent, elle continue son combat et va affronter les juges en compagnie d’un avocat extraordinaire, maître Frédéric Pichon.
France 2 est accusée également. Cette chaîne de télévision bien-pensante va devoir justifier les raisons de son reportage. Les juges vont devoir dire s’il y a diffamation, insultes et que sais-je. Tous vont devoir expliquer que la misogynie n’est pas la loi ! Que le droit des femmes à disposer d’elles-mêmes est légal en France, et que d’aller boire un verre en terrasse, au bar est un droit naturel. Que la France n’a pas chez elle, sur son territoire, la moindre parcelle qui peut se référer à un bled comme dit sur cette vidéo !
Pour ma part, je crois que Nadia Remadna gagnera son procès. On peut cependant affirmer que les médias bien-pensants auront compris le message et que nul n’osera tendre un micro à Nadia Remadna par peur des représailles.
Sauf si au contraire, devant l’évidence, l’écœurement, la lassitude, un peu de courage revenu, une prise de conscience, des médias permettent à la vérité de souffler enfin, un air frais.
Gérard Brazon